Un panorama complet et approfondi pour guider les directions RH et L&D dans une année déterminante, marquée par l’essor de l’IA, la transformation des compétences et l’évolution des attentes collaborateur.

Sommaire

Introduction

L’année 2026 sera un véritable tournant pour les directions RH et formation. L’accélération technologique, en particulier l’intelligence artificielle générative, transforme en profondeur la manière dont les organisations conçoivent, développent et soutiennent leurs talents. Parallèlement, les collaborateurs expriment des attentes toujours plus fortes en matière d’expérience, d’équité, de développement et de sens.

Dans ce contexte, la fonction RH ne peut plus se contenter de gérer : elle doit anticiper, orchestrer et impulser. Le L&D n’est plus un centre de coût, mais un levier stratégique d’agilité. Les responsables RH et formation deviennent des chefs d’orchestre capables de synchroniser compétences humaines et capacités technologiques.

Cet article étoffé, basé sur les enseignements clés de l’ebook Speexx, propose une analyse approfondie de dix tendances structurantes. Il a été volontairement enrichi pour atteindre une compréhension complète des enjeux auxquels les entreprises devront répondre pour demeurer compétitives.

eBook Les tendances RH et Formation en 2026

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Technologie & Transformation

L’IA générative s’impose comme partenaire stratégique des RH et du L&D

L’essor de l’IA générative bouleverse la manière dont les organisations conçoivent les programmes de formation, sélectionnent les talents et optimisent les parcours professionnels. En 2026, elle devient un partenaire stratégique, capable de traiter de vastes volumes de données en temps réel et d’offrir des recommandations personnalisées. Cette technologie se positionne désormais comme un copilote pour les équipes RH et L&D.

Dans le domaine spécifique de la formation, l’IA multiplie les possibilités : génération rapide de contenus pédagogiques, simulation de scénarios, analyse des progrès, adaptation continue des parcours. Les équipes peuvent produire plus vite, analyser plus finement et accompagner plus justement. Les résultats sont immédiats : pertinence accrue, réduction des coûts, accélération des cycles d’apprentissage.

Mais cette transformation n’est pas seulement quantitative : elle est qualitative. L’IA redessine le rôle des professionnels RH, les invitant à se concentrer sur des tâches à forte valeur humaine : coaching, accompagnement, stratégie de développement.

Cybersécurité, confidentialité et éthique : des impératifs stratégiques

À mesure que les systèmes RH deviennent plus intelligents, ils deviennent aussi plus exposés. Les organisations collectent aujourd’hui des quantités massives de données personnelles, comportementales et professionnelles. Cette évolution s’accompagne de risques accrus : risque de fuite, de mauvaise manipulation, d’erreur algorithmique ou encore de discrimination involontaire.

Les collaborateurs expriment désormais de fortes attentes en matière de transparence : compréhension des modèles utilisés, logique des décisions automatiques, protection contre les biais et sécurité des données. Une organisation incapable de garantir la fiabilité et l’éthique de son IA verra sa marque employeur s’effriter.

Face à ces défis, 2026 marque un tournant : la cybersécurité et l’éthique deviennent indissociables de toute initiative RH moderne. Il devient impossible de parler d’IA au travail sans aborder la gouvernance, la conformité et l’intégrité.

Les équipes formation deviennent “prêtes à l’IA”

Pour tirer parti du potentiel de l’IA, les équipes formation doivent adapter leurs pratiques et leurs compétences. Leur rôle passe d’un modèle de production de contenus à un modèle d’orchestration. Elles deviennent des architectes de l’apprentissage, capables de combiner intelligence humaine et intelligence artificielle.

Les nouvelles compétences clés incluent : la maîtrise des données, la capacité d’interpréter des tableaux de bord IA, la création de prompts efficaces, l’évaluation éthique des systèmes d’apprentissage automatisés et la gestion du changement auprès des équipes.

Être “prêt à l’IA”, ce n’est pas seulement savoir utiliser un outil. C’est être capable d’identifier les opportunités, de comprendre les limites et d’anticiper les impacts culturels d’une technologie profondément transformatrice.

Le fossé de maturité : des projets pilotes à l’industrialisation

De nombreuses organisations affirment avoir lancé des initiatives IA, mais peu parviennent à transformer ces expérimentations en résultats durables. Le fossé entre ambition et maturité reste considérable. Beaucoup en restent à des usages isolés, manquant de cohérence globale, de gouvernance ou de stratégie de montée en échelle.

Pour combler ce fossé, les organisations doivent adopter une approche structurée : définir une feuille de route IA, intégrer des indicateurs de performance, former les équipes, et surtout inscrire l’IA dans une logique d’amélioration continue. L’industrialisation n’est pas un sprint technologique, mais un processus de transformation culturelle.

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L’humain & la performance

Des parcours de formation personnalisés à grande échelle

Les organisations reconnaissent désormais que l’apprentissage unique et uniforme ne répond plus à la diversité des besoins. L’IA ouvre la voie à une personnalisation à grande échelle : analyse en continu, adaptation dynamique, recommandations ciblées, compatibilité multilingue.

Cette personnalisation n’est pas un luxe, mais une réponse directe à un défi stratégique : l’augmentation rapide des écarts de compétences. Dans un marché du travail volatil, l’apprentissage standardisé ne peut plus suivre le rythme. Les entreprises doivent offrir des expériences pertinentes, engageantes et alignées sur les trajectoires individuelles.

La personnalisation permet également de réduire l’abandon, d’augmenter la motivation et de renforcer l’efficacité. Elle remet l’individu au centre, en valorisant ses acquis, son rythme et ses ambitions.

Leadership réinventé : entre intelligence émotionnelle et analyse augmentée

L’évolution des modes de travail — hybridation, diversité des profils, intensité numérique — exige une transformation profonde du leadership. Les leaders doivent désormais allier empathie, écoute active, intelligence émotionnelle et capacité à tirer parti de l’IA comme support d’analyse.

Les outils IA offrent des analyses précises sur la perception des collaborateurs, les dynamiques d’équipe et les risques émergents. Ils permettent d’anticiper les tensions et d’accompagner les trajectoires professionnelles. Cependant, l’IA ne remplace pas la dimension humaine du leadership. Elle l’amplifie, mais ne la substitue pas.

En 2026, les leaders devront incarner la confiance, la clarté et la cohérence, tout en intégrant les outils numériques comme des alliés dans la prise de décision.

L’expérience collaborateur devient une stratégie

L’expérience collaborateur (EX) devient un facteur déterminant de la performance globale. Elle influence directement la rétention, l’engagement, la productivité, la santé mentale et la capacité d’innovation. Les organisations comprennent désormais que l’EX n’est pas un simple avantage, mais un investissement stratégique.

Les collaborateurs attendent des environnements de travail équilibrés, inclusifs, flexibles et structurés. Ils recherchent du sens, de la reconnaissance, des opportunités de développement et un soutien concret dans les moments clés.

Réinventer l’expérience collaborateur, c’est repenser les interactions quotidiennes : l’onboarding, les retours d’expérience, la mobilité interne, les projets partagés, le soutien aux managers, ou encore la prise en compte des étapes de vie personnelles.

Le développement fondé sur les compétences devient central

Le passage d’un modèle basé sur les métiers à un modèle basé sur les compétences transforme la structure même des organisations. Ce changement ouvre de nouvelles perspectives : plus grande flexibilité interne, rotations facilitées, reconversions accélérées et meilleure adéquation entre talents et besoins.

Les entreprises qui investissent dans les compétences créent un cercle vertueux : elles réduisent les coûts de recrutement, augmentent la rétention et stimulent l’engagement. Elles deviennent également plus résilientes face aux changements rapides du marché.

La mobilité interne n’est plus une option secondaire : elle devient le principal moteur de croissance, d’agilité et de continuité opérationnelle.

Stratégie & scalabilité

Les réseaux mondiaux de talents s’imposent

Le travail dépasse désormais les frontières géographiques. Les organisations s’ouvrent à des réservoirs de talents mondiaux, capables de collaborer à distance, dans plusieurs langues et dans des environnements culturels variés.

Cette internationalisation nécessite des outils robustes : plateformes multilingues, systèmes de suivi en temps réel, environnements collaboratifs intelligents. Elle suppose également une compréhension fine des différences culturelles, des préférences d’apprentissage et des modèles organisationnels.

En 2026, les entreprises capables de s’appuyer sur des réseaux mondiaux flexibles bénéficieront d’un avantage concurrentiel considérable.

La collaboration entre l’humain et l’IA redéfinit la productivité

La véritable révolution du travail ne réside pas dans le télétravail, mais dans la collaboration fluide entre humains et systèmes intelligents. Les organisations qui parviennent à combiner les forces humaines — créativité, intuition, empathie — et les forces de l’IA — analyse, rapidité, capacité de traitement — atteignent de nouveaux niveaux de performance.

Les gains sont multiples : réduction des erreurs, accélération des cycles décisionnels, renforcement de la qualité, amélioration du service aux collaborateurs. L’IA libère du temps pour les tâches à forte valeur ajoutée et transforme la manière d’apprendre, de décider et de collaborer.

En 2026, la question centrale n’est plus : “Qui travaille où ?” mais “Qui travaille avec quelle IA ? et dans quel but ?”.

Conclusion

À l’approche de 2026, les organisations entrent dans une ère où la technologie, l’humain et les compétences s’entremêlent. Le rôle des directions RH est plus stratégique que jamais. Elles doivent orchestrer l’équilibre entre personnalisation, inclusion, innovation, éthique et performance.

Cette transformation exige une vision claire, une gouvernance solide et un engagement renouvelé envers les collaborateurs. Les organisations capables d’intégrer l’IA sans sacrifier l’humain seront celles qui prospéreront.

Pour aller plus loin et découvrir les analyses complètes, téléchargez l’ebook Speexx dédié aux tendances RH et formation 2026.