Les professionnels des RH et de la formation qui ont répondu à l’enquête annuelle de Speexx menée fin 2019 et début 2020 ont déclaré que leurs principaux défis pour 2020 étaient de créer de l’engagement chez les jeunes générations et de trouver et retenir les meilleurs talents. En 2015, 28 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles accordaient la priorité à la recherche et à la rétention des meilleurs talents, ce chiffre est passé à 40 % aujourd’hui.

La transformation de la formation digitale pour permettre l’acquisition de soft skills sera la clé du succès des entreprises en 2020. L’évolution des plateformes de formation digitale pour permettre aux employés de développer leurs soft skills en fonction de leurs besoins pendant la journée de travail donnera aux travailleurs un véritable levier sur leur propre développement. Les jeunes employés difficiles à retenir pourront acquérir les compétences en matière de collaboration et de communication dont ils ont besoin pour travailler efficacement au sein d’équipes internationales. En outre, le fait de donner aux employés la possibilité de développer des compétences en langues étrangères qui leur permettront de s’orienter avec succès dans un contexte commercial international aide également l’entreprise. Une entreprise engagée et enthousiaste, où les employés sentent que leur employeur les soutiendra dans le développement de leur carrière, contribuera à améliorer l’image de marque de l’organisation, en fournissant une solide réserve de talents pour soutenir les activités et les aspirations de l’entreprise.

Il devient de plus en plus évident que le développement des soft skills est la clé pour répondre aux besoins des entreprises et constituer un vivier de talents de premier plan et de futurs dirigeants. Les compétences relationnelles, telles que les compétences linguistiques et de communication, sont essentielles pour réussir sur le marché mondial, en particulier à une époque où les équipes, les clients ou les partenaires commerciaux ne peuvent pas se rencontrer en face à face et où la communication et les réunions quotidiennes doivent être virtuelles. Pourtant, 81% des salariés estiment aujourd’hui que l’amélioration des compétences est leur problème personnel. Ils ne font pas confiance à leur employeur pour les aider. 

Les entreprises continuent de dispenser des formations axées sur les compétences professionnelles ou la mise en conformité. Si les compétences spécialisées sont importantes, les compétences non spécialisées constituent de plus en plus un avantage concurrentiel. Les soft skills (ou compétences comportementales) vont des compétences de collaboration, essentielles pour les équipes virtuelles dont les membres sont dispersés dans le monde entier, aux compétences de négociation qui permettent de gagner et de conserver des partenaires et des clients. Les compétences relationnelles de haut niveau reposent sur les compétences linguistiques et de communication. Les employés qui maîtrisent des langues étrangères doivent également être capables de bien communiquer au-delà des clivages culturels, avec une bonne compréhension des normes de comportement en entreprise, par exemple.

La transformation de la formation de haut niveau exige une transformation organisationnelle ; elle révolutionne la façon dont les travailleurs communiquent, collaborent et apprennent ensemble. Les entreprises savent qu’elles doivent faire plus pour transformer leur formation, mais la plupart des personnes interrogées (66 %) ont admis que leur équipe n’était « pas du tout » ou seulement « légèrement préparée » à la transformation de la formation. Seuls 13 % ont déclaré que leur équipe était parfaitement préparée. Lorsqu’on leur a demandé ce qui décrivait le mieux l’expérience de leur organisation en matière de formation digitale, près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré que la formation digitale était bien établie sur leur lieu de travail.